dans le fond d’une armoire… dorment parfois des trésors. Quelques mots griffonnés. Une carte postale. Un reçu froissé.
Autant de murmures d’ancêtres que l’on croyait disparus.
Mais souvent…
souvent, ces témoins muets disparaissent. Brûlés dans la cheminée… par des mains qui ne connaissent plus l’histoire de ces visages.
Imaginez…
Une vieille cheminée, gardienne immobile d’un siècle de vies. Elle se souvient des familles qui, après avoir peiné aux champs… ou dans les vignes, venaient s’asseoir à ses pieds pour se réchauffer. Elle a connu leurs rires… leurs silences… leurs confidences au creux de la flamme.
Et pourtant…
Aujourd’hui, elle obéit à celui qui lui tend des papiers, des portraits… qu’elle dévore dans un dernier éclat de braise.
Mais parfois…
le passé accepte de revenir.
Grâce aux archives… nous avons redonné vie au lavoir du village. Restauré à l’identique, il a retrouvé sa forme d’antan. On y a découvert qu’il n’avait été, à l’origine,
qu’un modeste bassin rond avec un puits découvert.
D’autres documents racontent l’histoire du presbytère, devenu bien communal… Ou encore la voûte de l’église, reconstruite patiemment après son effondrement,
un matin glacé… du 27 décembre 1863.
Et puis il y a les devis de construction de la marie-l’école, et du puits voisin. Si précis… que l’on pourrait aujourd’hui rebâtir ces lieux pierre par pierre.
Ce que nous offrons ici…
n’est pas un traité d’histoire. Ni un livre figé.
C’est un cheminement.
Une promenade dans les rues et ruelles, les pierres, et les visages d’hier.
Un voyage libre… sans ordre… sans contrainte.
Un voyage… vers ceux qui nous ont précédés.
Vaux-sur-Saint-Urbain : l’histoire, simplement… autrement.
